Vieille biologiste avec un tropisme pour le DIY, la récup’ dans les poubelles, le minimalisme et les chats.
Fan de Fantasy et de SF, cinéphile et musicophile éclectique , ex-gameuse depuis Steam, libriste.

Ancient biologist with soft spots for DIY, dumpster diving / upcycling, minimalism and cats.
Fan of Fantasy and SF, eclectic cinema and music lover, ex-gamer since Steam. FOSS advocate.

  • 1 Post
  • 155 Comments
Joined 1 year ago
cake
Cake day: June 14th, 2023

help-circle
  • L’entreprise dans laquelle je travaille fournit du matériel / des ingrédients pour ça. C’est l’un des gros futurs marchés pré-sentis.

    Pour ma part je suis dubitative. Faire pousser des cellules animales dans des “cuves” ne se fait pas en claquant des doigts. Ce n’est pas du tout comme faire de la bière, contrairement à ce qui est écrit dans cet article. Les levures sont des unicellulaires rustiques, contrairement aux cellules animales.

    De ma petite expérience en labo, les cellules animales demandent des conditions, des milieux de culture et des facteurs de croissance bien particuliers qu’on va bien devoir produire industriellement ou extraire d’animaux sacrifiés.
    Et une « ligne de production » de viande cellulaire va consommer de grandes quantités d’énergie, de fluides et de trucs à usage unique car tout doit rester rigoureusement stérile. Est-ce qu’à la moindre contamination microbienne ou virale on ne perdrait pas toute la production ?

    Bref, je ne suis pas contre sur le principe mais je me demande vraiment si ça va être moins énergivore ou polluant que d’élever des animaux comme nous le faisons jusqu’à présent. Moins cruel sans aucun doute par contre.

    Toutes les données que j’ai vu jusqu’à présent viennent d’entreprises ou d’organisations qui sont parties prenantes dans la production de cette ‘viande’ : tout est fantastique, éthique, vert et surtout super rentable. J’aimerais bien voir des données indépendantes.

    Je me demande quand même : est-ce qu’on ne pourrait pas juste réduire notre consommation à outrance de protéines d’origine animale ?



  • Le titre de cet article est super vague.

    Disclaimer : ce n’est pas mon domaine mais j’ai dû m’y intéresser pour raisons professionnelles.

    Il n’y a pas UNE SEULE bactérie E. coli mais pleins de sérotypes différents.
    Dont certaines sont pathogènes, par exemple la célèbre O157:H7.

    Ces souches sont souvent (?) désignées par l’acronyme STEC (Shiga-Toxin Producing E. Coli)

    Ce n’est en général pas bon signe de retrouver E. coli en trop grande quantité sur une ligne de production agro-alimentaire ou dans des cuisines mais comme le souligne @leftascenter, il y en a partout où il y a des animaux puisque on la retrouve dans les systèmes digestifs des bovins et des humains notamment.
    C’est la même histoire avec Salmonella qui vit dans les systèmes digestifs des volailles. Certaines souches sont pathogènes, mais pas toutes.

    On peut très bien consommer un aliment « contaminé » par l’une de ces souches et ne pas tomber malade, ça dépend de plusieurs facteurs dont la quantité de bactéries ingérées (malheureusement peu élevée pour cet E. coli) et son état de santé (celui de la personne et de la bactérie :) ). Sans surprise, si votre système immunitaire n’est pas en forme vos chances de tomber malade augmentent. Sans surprise (bis), c’est plsu fréquemment le cas chez les personnes âgées ou immunodéprimées.

    Bref, on ne va pas sortir « un vaccin contre E. coli » mais un vaccin qui va permettre d’immuniser (avec quelle probabilité ?) contre certains sérotypes d’E. coli responsables d’infections extra-intestinales.

    Vacciné(e) ou pas, lavez-vous les mains en sortant des toilettes et respectez les bonnes pratiques d’hygiène quand vous cuisinez ! Gardez les produits à base de viande au frigo jusqu’à la dernière minute et cuisez-les bien. Ne coupez pas les légumes sur la planche ou avec le couteau qui a servi à préparer la viande, etc.

    Voilà, je râle mais ce vaccin est quand même une bonne nouvelle qui, j’espère, sauvera des vies.

    SI ça vous intéresse il y a pas mal de textes réglementaires qui décrivent quels aliments doivent être contrôlés pour la présence ou l’énumération d’E. coli et comment s’y prendre. Allez regarder les normes ISO 4831 ou ISO 4832. Pour les souches pathogènes, l’ISO/TS 13136 vous expliquera comment détecter les STEC.



  • On nous vante le tout numérique mais là, bizarrement, ça ne marche plus.

    Il faut envoyer un courrier papier - avec A/R ? - pour savoir si, oui ou non, notre nom est présent dans une base de données dont il faut au préalable connaître l’existence. Et dont les autorités ont, elles aussi, reconnu l’existence :)

    Évaporée que je suis, je me figure des motifs de non-réponse aussi amusants que variés:

    • Feuille au grammage ou aux dimensions (tenues secrètes) non-réglementaires ? –> pas de réponse.
    • Votre demande comporte plus de 3 bases de données –> pas de réponse.
    • Police de caractères non-agréé –> pas de réponse.
    • Encre de couleur autre que celle préconisée par la circulaire CH226-4 du 29 mars 1873 –> pas de réponse.
    • Faute d’orthographe ou de grammaire –> pas de réponse,

    Etc. Des heures d’amusement en perspective !

    Et la cerise sur le gâteau après avoir saisi la CNIL : « Nous sommes au regret de vous informer que nous ne pouvons vous faire savoir si nous n’avons pas répondu mais si cela devait être le cas nous ne vous en donnerions pas non plus les raisons. Veuillez agréer, etc. »

    M. Courteline se serait bien amusé !


  • Sans préjuger de son caractère, cette personne possède donc une résidence secondaire ; on peut faire l’hypothèse que ses finances sont confortables et qu’elle n’a pas besoin de faire la chasse aux économies.
    Elle estime peut-être que cela ne vaut pas la peine de passer plusieurs heures en démarches, rendez-vous, etc. pour réduire ses dépenses d’un montant, pour elle, négligeable ?

    Si on laisse de côté un instant le rasoir de Hanlon, on peut s’amuser à imaginer que cela lui procure un peu de plaisir d’annoncer à la cantonade «Ben moi, je paye 50 balles d’internet par mois dans mon pied-à-terre, j’y suis jamais mais je m’en fous, j’ai les moyens » puis d’observer les réactions de son auditoire :D



  • J’ai cet exemple précis dans mon entourage : retraités peu à l’aise avec le numérique et stressés à l’idée de comparer des offres auxquelles ils ne comprennent rien. Ajouter à ça une louche de « Ah mais je ne voulais pas te déranger pour ça » et une pincée de « le vendeur / la vendeuse était très sympathique, j’ai juste eu à signer ».

    Il en reste plus ensuite qu’à se détendre, un café en main, pendant qu’on vous raconte comment il/elle s’est retrouvé’e) avec un iPhone dernière génération inutilisable et une facture « quand même un peu élevée, je ne comprends pas pourquoi ». Inutile de proposer de les accompagner chez Orange pour faire supprimer les options qu ne servent à rien ou changer de forfait, ça ne fonctionne pas. La peur du changement ? La crainte d’admettre qu’on s’est trompé ?

    Ne pas insister, secouer un peu la tête d’un air résigné, laisser tranquillement embrayer sur l’inflation, la vie chère, les feignants à la CMU ou au RSA et le Grand Remplacement. Encore un dimanche réussi :|


  • Ah les virus, toujours à la pointe en matière de R&D :|

    Pour les curieux, l’article Wikipédia sur la dengue. Très intéressant mais trop long pour être résumé. Je vous mets juste un teaser :

    L’expansion mondiale de la dengue et l’apparition de formes graves seraient liées à la perturbation d’écosystèmes sauvages, à la mondialisation des échanges (déplacements de populations et de marchandises), à l’urbanisation croissante non assainie (gestion de l’eau), et au réchauffement climatique. L’ensemble de ces facteurs favorise le développement des vecteurs et les contacts humains-moustiques-virus.

    Bizarre, ça me rappelle quelque chose mais quoi ?

    Apparemment les cas graves sont rares (0.1-0.2 %, résultat sorti de ma manche) mais a maladie touche de plus en plus de monde, de plus en plus souvent. On ne connaît pas bien la physiopathologie de cette maladie, il faut espérer que ça va changer. L’article de 20 Minutes en lien parle de 22 cas autochtones recensés l’an passé en France métropolitaine et d’une trentaine environ en 2023. On en recense depuis 2010 mais la tendance est clairement à la hausse.

    On ne va pas y échapper, je pense que c’est le moment d’investir dans des moustiquaires.








  • @Snoopy@MarCandea@mastodon.zaclys.com @france @camus @Sphks @CeJiDe @wodes

    Sur le sujet je vous recommande la lecture de ce très court « tract » : Le Français va très bien, merci.

    «Nous, linguistes de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, sommes proprement atterrées par l’ampleur de la diffusion d’idées fausses sur la langue française.» Les Linguistes atterrées

    Les discours sur les “fautes” saturent quasiment l’espace éditorial et médiatique contemporain. Mais la différence entre une faute et une évolution, c’est la place qu’elle occupera à long terme dans l’usage. Et l’usage, ça s’étudie avec minutie. C’est le travail des linguistes. Face aux rengaines déclinistes, il devient indispensable de rétablir la rigueur des faits. Non, l’orthographe n’est pas immuable en français. Non, les jeunes, les provinciaux ou les Belges ne “déforment” pas la langue. Oui, le participe passé tend à devenir invariable. Non, le français n’appartient pas à la France. Oui, tout le monde a un accent, voire plusieurs. Dix idées reçues sur la langue, et surtout trente propositions pour en sortir.

    Si j’ai bien compris - et c’est une explication qui me va très bien : la langue est faite par celles et ceux qui la parlent au quotidien, Il n’y a pas d’instance officielle ou légitime qui ait à décréter quoi que ce soit. On peut débattre et se mettre d’accord - ou pas - sur certaines choses mais il n’existe pas d’organisme avec une autorité absolue sur le sujet.

    La chaîne Linguisticae - dont l’animateur est l’un des auteurs du tract - traite parfois du sujet de manière intéressante et même divertissante. Mange tes morts !



  • Hi there,

    Based on the experience I gathered in repair cafes:

    • Some old power switches generate an arc (spark?) when flipping them. Cleaning their insides with an “electrical contact cleaner” spray can sometimes help.
    • Defective electrochemical capacitors do NOT always swell or leak. If it is worth it swap them all for new ones (We sometimes desolder what we think are good ones from dead appliances to be re-used).
    • All domestic appliances around here (France) have an “anti surge” (?) capacitor soldered just after the power cable and power switch. If I understand it correctly, its job is to prevent a “parasitic” current spike to travel back on the domestic electric network when the equipment is switched on. That’s the one I would replace in priority to see if it fixes your problem.

    Disclaimer : I have no degree in electronics / electrical installations. Take what is above with a grain a salt as I might be dead wrong.
    Always unplug the appliance from the mains before tinkering and discharge ALL the capacitors which are on the 110 V /220 V side of the electronics before touching the PCB on which they are soldered.

    Good luck with your repair. It would be nice and helpful if you have a chance to post some pictures :)