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    21 hours ago

    Perso j’aimerais qu’on prenne le gout du collectif, mais je sais pas si on touche pas à un instinct fondamental là de vouloir des figures humaines derrières les grands mouvements.

    • Snoopy@jlai.lu
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      19 hours ago

      Il me manque des elements pour développer si c’est instinctif/culturelle. Et comment developper d’avantage la structure, la pensée collective.

      En fait, je n’ai pas de référence qui me viennent en tete. À part l’impro au théàtre, là je crois qu’on tient quelque chose pour développer l’empathie, le groupe et prendre des distances car chaque perso a une part d’ombre et lumière et on joue des roles qui nous correspondent pas.


      Même dans un collectif, ya des problèmes structurels et ce sont les groupes externes qui l’empeche de se refermer sur lui-meme

      Je pense que je m’éloigne de ta définition du collectif. Pour passer du je au nous, cela revient à répartir le temps de parole, l’équilibrer.

      Je pense pas que ce soit instinctif…d’un coté si je te complimente, ça fait plaisir. Donc ya un truc instintif aussi. faudrait voir qu’elles sont les autres formes de récits possibles et je manque cruellement d’exemples.

      Si on narre des histoires de héro, amha, c’est parce que c’est plus facile de :

      • Se les représenter, d’etre empathique et de se dire “moi aussi je peux. Je veux etre comme elle” et donc d’adhérer à un mouvement ?
      • De les représenter : La création d’image/icone joue beaucoup aussi. Genre Che Guaverra. si je met 20 noms, se sera plus difficile de m’en souvenir et ça me demandera du temps ?

      Bref je pense quc je sues parti sur nul part, pardon.

      • keepthepace@slrpnk.net
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        2 hours ago

        Je dois avouer que j’ai pas trop réfléchi à ma définition du “collectif”. Oui le modèle a un rôle. Peut être qu’il peut être mieux rempli par une mascotte, ou un personnage imaginaire, qui aura plus de mal à avoir des squelettes dans les placards? Il y avait un mouvement bizarre en auto-organisation qui proposait de considérer les collectifs comme des êtres vivants, avec leurs besoins et leur personnalité. Je pense qu’on n’a simplement pas de modèle mental pour quelque chose qui agit et qui veut mais qui ne soit pas humain. C’est peut être ce qui me manque.

        Après tout, on a beaucoup moins de mots pour décrire la personnalité d’un groupe que celle d’une personne, c’est peut être ça qui nous manque?

        • Snoopy@jlai.lu
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          2 hours ago

          Organique

          L’organisation des sociétés humaines et leur échanges font partie de la Nature, du vivant. À une échelle microscopique/nanométrique, on a des flux, transport de marchandises, alimentations, décision, netoyage, protection…

          À une échelle macro, sans forcément avoir un collectif, nous avons une société bioculturelle avec ses flux, et échanges de concepts, idées et aussi nettoyage (poubelle), protection (police, samté, armée…)

          Oui, un collectif est organique et évolue au gré des envies de son noyau, les permanents qui peuvent etre guidée par une collégiale ou actionnaires. Puis iels vont tracter les cercles externes (bénévoles, voisin.e.s, institutions, jlailutin.e.s, consomateurices…) pour porter un projet définit entre permanants puis exposé au public.

          Et c’est en perpétuel nouvement.

          personalité du groupe

          Pas évident. Je pense qu’un groupe est plutot définit par son mouvement décisionnel et ses actions. Autogestion, pyramidiale, consensus, conviviale, bienveillant, horrible, abrupte, timorée, lourd…

          les mascottes

          Effectivement, c’est peut etre ça qui manque. On a pas vraiment de modèles mentaux pour les groupes mais on peut leur créer des avatars/mascotte avec une personalité pour créer une association entre le collectif, l’entreprise et nous, le public. Une antropophisation (mot inventé ?)

          Genre les dessins de David Revoy pour framasoft sont très parlant. Peertube, c’est pas un poulpe, c’est très froid. Ou encore, quand on va au supermarché, et qu’on achète un produit alimentaire. Parfois, on retrouve une photo du paysan alors que bon, ya surement de grosses machines derrières. M’es avis que ça se vend mieux qu’écrire Nestlé ou Collectif du Larzac.

          • keepthepace@slrpnk.net
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            1 hour ago

            Sur la personnalité je me demande si y a pas un truc à creuser. Quand je pense aux différents groupes que je connais, y a vraiment des différences rien que dans les attitudes. Y a des groupes plus divers que d’autres, y a des niveaux de pragmatisme ou de rigueur différents, des attitudes vis à vis des finances, des décisions, des réunions, différentes.

            Y a des groupes où une réunion c’est forcément un apéro, d’autres où elles sont vues comme une perte de temps, d’autres où ce sont des événements formels. La façon d’inclure de nouvelles personnes est pas la même non plus: certains sont un peu plus “sectaires”, d’autres plus inclusifs. Dans certains groupes, ton conjoint est membre par défaut, dans d’autres chacun fait sa vie.

            Je me demande si c’est moi qui manque de vocabulaire en la matière ou si les adjectifs ne sont pas simplement manquants.

            • Snoopy@jlai.lu
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              38 minutes ago

              Peut-etre effectivement, on peut élaborer un vocabulaire, adjectif spécifique au groupe au nisque de les enfermer dans une étiquette comme hétéro.

              Si je prends le spectre de la sexualité : hétéro est restrictif. La dénomination cis-hétéro est restrictive et elle casse l’imaginaire, la créativité.

              On peut très bien s’imaginer dans une relation avec un homme et une nette préférence pour les femmes, ou bien élargir le coupe entre plusieurs personnes ou désirer le sexe masculin sans forcément vouloir une relation avec un homme. Ou tout simplement une relation exclusive avec mariage ou non.

              D’un autre coté, définir un groupe permettrait de plonger dedans et de faire ressortir des modèles et sur ce point tu connais très bien.

              J’ai été dans des collectifs où l’argent était une contrainte, un pouvoir. D’autre non. Genre un gars qui achète tout et laisse le collectif faire ce qui veut, d’autres qui veulent absolument que le bail soit délaissé à une fondation, d’autre en SCI…

              Dans des collectifs qui accueillaient le et la première venue. D’autres qui avaient un cadre strict élargie aux familles de chacan et chacune ou séparait complètement car le critère est la participation.

              Ya une multiciplité de forme. De ce que j’en retient c’est qu’il y a 2 aspect primordiale à la survie du collectif :

              • le rythme du travail. Ex : Tu ne fais pas de réunion qui te prend 1/2 journée chaque semaine quand t’es en maraichage. les contrainte de temps ne sont pas le meme en maraichage et accueil de public. Ça peut etre une source de tension si le rythme de travail est différent. Et c’est ce que j’ai vécu, ça me mettais dans une position difficile pcq yavait des urgences au jardin. Un collectif de jardinier, ça, ça marche.
              • Séparer vie perso et collectif. Bcp craquent à cause de ça. Il faut sortir du collectif, ča permet de découvrir de nouvelles idées.
              • Une culture commune. Quand on forme un collectif, on réunit des persomne qui partagent plus ou moin la meme vision donc on va parler de notre rapport à l’argent, à la société, de ce qui nous porte, de notre ligne rouge, de ce qu’on accepte de faire mais sans engagement…