Nous sommes en 2023. Tout l'Internet est sous le contrôle de l'empire GAFAM. Tout ? Non. Car quelques petits villages résistent à l'oppression. Et (...)
Merci pour le partage, l’article mets le doigt sur la prédation des GAFAM sur les technologies qui émergent de l’open source.
XMPP serait-il différent aujourd’hui si Google ne l’avait jamais rejoint ou n’avait jamais été considéré comme en faisant partie ? Personne ne peut le dire.
C’est là où les choses sont intéressantes : Quand les GAFAMs se « connectent » à une norme existante et open source, ce n’est jamais pour la suivre. C’est pour avoir une brique de départ intéressante, avec un panier de dev disponible (souvent motivés), de la documentation bien faites, etc. Ils pilotent ensuite leur propre agenda. Quand tu commencent à avoir du N+truc, les responsables qui embauchent les devs ne sont que moyennement concerné par la mission technologique. Ils « trouvent ça intéressant » (c’est sincère) et leur but c’est de remplir cases du budgets des X devs qu’on leur a assigner et de remplir tel mission. L’aspect communautaire n’est pas dans leur logiciel, même s’ils sont persuadé du contraire et conforté par les nombreux communiqués de leur maison mère.
Parler de cynisme ça voudrait dire que ces gens sont conscient d’en avoir rien à foutre, mais c’est s’éloigner un peu de la réalité : Ces gens estime que c’est leur responsabilité d’embaucher des devs et d’appliquer la mission qu’on leur donne, comme n’importe quel employé un tant soit peu professionnel. Ils estime que l’engouement technologique c’est « un truc du secteur », qui « motive les devs » (travailler sur une techno open source, le rêve). Mais ils prennent leur responsabilité à cœur : Faire ce que leur boite leur demande.
Je soupçonne que le côté ultralibéral (le mot est lâché) des devs, souvent en freelance, fait qu’ils n’ont même plus une idée de comment ses entreprises fonctionnent : Elles ne sont pas composé que de rats sans-race, c’est juste la structure qui fait disparaitre les questions éthiques et morales.
C’est pour ça qu’en face, je pense qu’il ne faut pas ménager les GAFAMs qui font avancer leur propre agenda, ni ceux qui travaillent pour eux (même si ce sont des anciens contributeurs).
J’ai l’impression que tous les projets open source dans lesquels les GAFAMs mettent leur mains finissent par avoir ce problème. Je pense à rust dont les contributeurs principaux sont financé par les GAFAMs et semblent partager une vision très corporatiste de la technologie ; le discours unanime des contributeurs sur l’inutilité d’un standard ISO est assez révélateur.
Merci pour le partage, l’article mets le doigt sur la prédation des GAFAM sur les technologies qui émergent de l’open source.
C’est là où les choses sont intéressantes : Quand les GAFAMs se « connectent » à une norme existante et open source, ce n’est jamais pour la suivre. C’est pour avoir une brique de départ intéressante, avec un panier de dev disponible (souvent motivés), de la documentation bien faites, etc. Ils pilotent ensuite leur propre agenda. Quand tu commencent à avoir du N+truc, les responsables qui embauchent les devs ne sont que moyennement concerné par la mission technologique. Ils « trouvent ça intéressant » (c’est sincère) et leur but c’est de remplir cases du budgets des X devs qu’on leur a assigner et de remplir tel mission. L’aspect communautaire n’est pas dans leur logiciel, même s’ils sont persuadé du contraire et conforté par les nombreux communiqués de leur maison mère.
Parler de cynisme ça voudrait dire que ces gens sont conscient d’en avoir rien à foutre, mais c’est s’éloigner un peu de la réalité : Ces gens estime que c’est leur responsabilité d’embaucher des devs et d’appliquer la mission qu’on leur donne, comme n’importe quel employé un tant soit peu professionnel. Ils estime que l’engouement technologique c’est « un truc du secteur », qui « motive les devs » (travailler sur une techno open source, le rêve). Mais ils prennent leur responsabilité à cœur : Faire ce que leur boite leur demande.
Je soupçonne que le côté ultralibéral (le mot est lâché) des devs, souvent en freelance, fait qu’ils n’ont même plus une idée de comment ses entreprises fonctionnent : Elles ne sont pas composé que de rats sans-race, c’est juste la structure qui fait disparaitre les questions éthiques et morales.
C’est pour ça qu’en face, je pense qu’il ne faut pas ménager les GAFAMs qui font avancer leur propre agenda, ni ceux qui travaillent pour eux (même si ce sont des anciens contributeurs).
J’ai l’impression que tous les projets open source dans lesquels les GAFAMs mettent leur mains finissent par avoir ce problème. Je pense à rust dont les contributeurs principaux sont financé par les GAFAMs et semblent partager une vision très corporatiste de la technologie ; le discours unanime des contributeurs sur l’inutilité d’un standard ISO est assez révélateur.